Drafting

Samedi 12 novembre 2011 à 16:44



On arrive tous à un moment de sa vie où l'on cesse d'avancer. On rencontre quelqu'un, on se rend compte que c'est le bon, on se pose, il nous demande d'emménager avec lui, on le suit. On part, loin, parce que ce travail c'est sa chance, et il n'a pas le choix. On s'installe alors dans un appartement, puis une maison.
On cesse de voir du monde, on voit moins sa famille, on se fait des nouveaux amis mais on ne s'attache pas, car on espère vite partir, on espère que le temps passe vite, on souhaite un changement de poste, une mutation.
On abandonne tout ses projets, on les reprendra plus tard. On fait autre chose, on travail ici et la, CDD par ci, chômage par là. Pas de carrière en perspective à part la sienne. Alors on se rend compte qu'on avance plus, on stagne, on fait du sur place. On en prend un coup. On se hurle dessus, on s'étouffe, on y pense, on en parle, on s'aime, on continue et on endure. Cette solitude pesante, cet éloignement, ce manque, ce vide, cette absence. 
On s'organise alors un petit retour aux sources, rentrer à la maison, quelques jours, pour rapporter le plus de souvenirs qui nous permettront de tenir, comme les quatre derniers mois. On sait qu'on aura du mal à repartir, on voudra voir tellement de monde, se dire qu'on existe encore pour eux, que la formule 'loin des yeux, loin du coeur' est fausse. On serai alors même content de voir la personne que l'on déteste le plus, du moment qu'il s'agit d'un visage familier. 
On se rend compte alors à quel point c'est dur de grandir, de se construire. Mais on continue, même si on a l'impression de ne plus avancer, on sait que le meilleur est devant nous, que dans trois ans la vie sera différente, que trois ans c'est rien. On espère seulement que ça passe le plus vite possible. Il suffit juste d'attendre, de s'adapter, de se préparer aux changements.



Vendredi 11 novembre 2011 à 20:31


Coeur contre coeur, le coeur bat plus vite. Comme sous l’emprise de la peur. S.G.


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Vendredi 11 novembre 2011 à 19:34



Bless the bees
And the birds
I've got to be near you
Every night, every day
I couldn't be happy
Any other way




It must be love - Madness

Mardi 1er novembre 2011 à 14:18

C'est un simple petit baiser qui a tout changer. Trois ans jours pour jours. Un baiser furtif du bout des lèvres après un verre de trop, un baiser qui lui a ouvert les yeux, une main enlacée dans la sienne. Elle l'aimait déjà, pour lui c'était simplement une conquête de passage qui l'intriguait. Il ne savait pas à ce moment là qu'il venait de le trouver cet Amour avec un grand A, comme il se plaisait à le dire; elle oui, mais ils savaient tout les deux qu'ils auraient à passer par des moments difficiles. Un regard, un sourire, ils étaient partis pour refaire le monde, sans plus se soucier de rien.


01.11.08



'Nous avions construit dans les bois
Une cabane de bois
Où nous allions nous cacher

Tu allumais du feu pour nous
Tu t'appelais Caribou
Tu étais le roi des Sious'

A.M.
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